123

ARTISTE
Bernard ANDREOLETTI est né en France le 14 juillet 1953 à La Mure, un village des Alpes. Étant le fils et petit-fils d’un « mineur » qui a émigré d’Italie dans les années 1920, Bernard est un peintre français autodidacte.

Loin d’être studieux, Bernard quitte l’université à l’âge de 14 ans pour se consacrer au jeu de «poker», qu’il découvre dans la cour d’un pub de sa ville natale.
Il est devenu fasciné et passionné par le jeu et a passé les années suivantes à vivre pour et par le poker. En 1977, âgé de 24 ans, Bernard rencontre sa future épouse, Anne Hertig et ils ont deux filles ensemble.

Se consacrer à sa femme et à sa famille a fait oublier à Bernard le jeu qui était auparavant sa passion.

Bernard a toujours aimé la beauté et l’esthétique et dans sa jeunesse il a collectionné des centaines de cartes postales,
ce qu’il avait en commun avec sa femme Anne. Cela est devenu une passion et il a rassemblé des cartes postales illustrées –
comme les belles illustrations d’Alfonse Mucha. Le goût de Bernard pour la couleur et la beauté est devenu influent dans les nombreuses choses qu’il a faite. Homme instinctif et sensible, il est devenu un artiste.

Anne et Bernard se sont mariés en 1981 et ont créé ensemble une entreprise de restauration – «Plage de Sainte-Maxime», sur la Côte d’Azur. L’entreprise acquiert rapidement une solide réputation auprès des touristes européens et français. En 1990, un ami de Bernard, Serge Lenczer, agent représentant divers artistes et peintres, demande à Bernard d’organiser des expositions. Heureux d’agrémenter son restaurant d’œuvres d’art soigneusement choisies, Bernard a proposé son restaurant comme lieu pour les tableaux. Pendant trois ans, des tableaux de jeunes artistes étrangers y ont été exposés, permettant à ces jeunes peintres de présenter leur travail à un public plus large du sud de la France. C’est en 1993 que Bernard rencontre un peintre immigré russe, Mickael Turovsky, ce qui l’amène à promouvoir une exposition déterminante dans son restaurant – une rencontre qui devient le catalyseur déterminant de la carrière de Bernard.

L’enthousiasme et la générosité de Bernard lui ont permis d’introduire Mickael dans la campagne provençale. Il a voulu qu’il interprète en peinture les paysages évocateurs du sud de la France. Leurs voyages les ont amenés à Cassis, ce que Turovsky – comme d’autres peintres avant lui – a trouvé particulièrement inspirant. Bien que les deux hommes ne parlent pas la même langue, ils sont vite devenus de solides amis artistiques.

Pendant les mois d’été, Turovsky louait un atelier à Saint-Tropez et invitait Bernard à passer du temps avec lui. Petit à petit, Bernard a commencé à développer une compréhension et une profonde appréciation du travail de Turovsky. Un jour, Turovsky, voyant la passion de Bernard pour la peinture, installa un autre chevalet à côté du sien et l’invita à peindre. Ce jour-là, un peintre est né.

La peinture à l’huile est venue naturellement à Bernard. Les fleurs colorées se sont transformées en papillons, et les peintures de la mer et les portraits de visages de femmes sont devenus sa première série. Il a commencé à développer un goût perspicace dans la couleur, la composition et les arrière-plans texturés exceptionnels. Turovsky a commenté à propos de Bernard: «L’arrivée de Bernard à la peinture peut être comparée à un saut dans un train à grande vitesse». Compte tenu du temps qu’il lui a fallu pour gérer son entreprise, Bernard n’a pas pu consacrer beaucoup de temps à exposer son travail. Il était cependant en train de constituer une grande collection de peintures à l’huile dans le style moderniste abstrait. Nous sommes ravis et privilégiés de rendre ce travail disponible pour la première fois.